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Blog interrompu

mercredi 20 juillet 2011

La BCE, inconsciente en 2007

En référence au billet traitant du Discours de Dublin, constratant la vision pessimiste de Paul De Grauwe (en 1998), avec celle, optimiste, de J-C Trichet (en 2004), nous apportons un indice supplémentaire que la BCE n'avait pas conscience du risque lié à la dérive du secteur financier et immobilier, y compris dans la zone euro (Espagne, Irlande). Cette indice, c'est un document officiel, Financial Stability Reviews, publié par la BCE, dont la mission est présentée comme suit (1):

mardi 19 juillet 2011

J-C Trichet : discours de Dublin, en 2004

Dans un article du Financial Times de 1998, l'universitaire Paul De Grauwe mettait en garde que les architectes de l'euro n'accordaient pas la moindre considération au facteur récurrent des crises financières, l'envolée incontrôlée du crédit privé. Ses craintes se sont réalisées en 2007.

Inspiré par le miracle irlandais, dans un discours de 2004 à Dublin, Trichet minimisait ce type d'argumentation. Mieux, il réfutait explicitement la nécessité d'un budget fédéral, l'une des 3 conditions garantissant une zone monétaire optimale. Chacun sait, depuis 2007, que l'Irlande est le cas d'école à ne pas suivre, d'une économie artificiellement  stimulée par l'explosion du crédit privé, notamment du secteur immobilier et financier. Cf 2008 Irish Banking Crisis, Wikipédia.

samedi 16 juillet 2011

La prophétie de Paul De Grauwe, en 1998

Extrait d'une opinion de Paul De Grauwe dans le Financial Times, en 1998:
Maastricht convergence criteria and a stability pact have been introduced to guard EMU from the risk of excessive government debt accumulation. The Asian financial debacle teaches us that excessive debt accumulation by the private sector can be equally, of not more, risky. This has escaped the attention of the founders of EMU, concerned as they were by the dangers of too much govern ment debt. In the meantime the EMU-clock is ticking, while he institutions that should guard EMU from financial and banking crises have still to be put into place.