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Blog interrompu

mercredi 26 octobre 2011

A-J Holbecq: les doutes qu'il a suscités sur son approche du multiplicateur de crédit

Dans un échange ancien (1), nous avions fait remarquer à A-J Holbecq que le multiplicateur de crédit était un mythe, document de recherche de la Fed à l'appui (2). Quoiqu'aient été ses connaissances à l'époque, il ne nie pas ce changement majeur dans la façon d'apréhender la politique monétaire (3), tout en prônant les réserves obligatoires (RO) comme un outil viable de politique monétaire. C'est  lui qui résume le mieux la controverse nous départageant, dans le billet du blog Gaulliste libre, Comment piloter la politique monetaire:
Vous considérez que le pourcentage des réserves obligatoires n'a pas d'effet permanent sur la masse des crédits émis par le système bancaire commercial.... c'est votre avis, mais ce n'est pas le mien. Point vraiment final cette fois.

Écrit par : A-J Holbecq | 15.09.201
En l'occurence ce n'est pas un point final, puisque, cédant à notre insistance qu'il s'explique, il a eu la gentillesse de produire une liste de citations, bulletins de la BdF etc, qui parlent des RO comme s'ils faisaient partie des meubles. C'est insatisfaisant pour deux raisons. 

mardi 25 octobre 2011

Postjorion : Vous perdez votre temps avec cette loi de 1973

Si l’on veut faire son shopping dans blogosphère économique, il y a deux tendances ennuyantes: les thèses progressistes discutables (1) et celle, bête et méchante, des émules, version euro, de Glenn Hubbard, selon laquelle il aurait suffi de s’en tenir strictement au traité de Maastricht pour que tout aille bien. Nous avons assez traité des seconds, notamment dans notre série Eurobscurantisme. Cette fois-ci, nous nous demandons si la loi de 1973 (analysée ici par ses détracteurs) mérite la publicité qui lui est faite.

vendredi 21 octobre 2011

Mario Draghi : les soupçons qu'il n'a pas souhaité dissiper

For English, click here.

En préambule d'une audition faisant partie du processus de sa nomination, en Juin 2011, le candidat à la gouvernance de la BCE, Mario Draghi (MD), a déclaré :
Comme contrepartie de son indépendance, la banque centrale européenne doit faire preuve de la plus grande transparence et rendre des comptes.
A t-il compromis ce principe, en relation avec la polémique entourant le truquage des comptes publiques de la Grèce, par la banque d'affaire Goldman Sachs (GS) dont il a été le vice-président de la branche européenne, à partir de 2002? Ceux qui suivent ce dossier savent que cette question est resté en suspend. Nous nous efforçons ici, de mettre en rapport les éléments connus avec deux faits troublants, qui semblent avoir été éludés dans la couverture de ce dossier.

mardi 11 octobre 2011

Résoudre la crise de l'euro selon les Nobel d'économie

Pour les Américains Thomas J. Sargent et Christopher A. Sims, récompensés lundi 11 octobre du prix Nobel d'économie, résoudre la crise de la dette publique de la zone euro est chose facile. C'est que relate l'article Résoudre la crise de la dette, un jeu d'enfant pour les Nobel d'économie, dans le journal Le Monde. Avec deux prix Nobel, la charge de la preuve incombe désormais au blog Gaulliste de justifier sa réponse à notre dernier dernier billet.

lundi 10 octobre 2011

Le fédéralisme pour les nuls

Réaction au billet Pourquoi il faut sortir de la monnaie unique? du blog Gaulliste libre. L'auteur a raison de montrer les déficiences de l'euro, ce que nous faisons aussi (cf notre feuilleton Eurobscurantisme). Mais qu'elle simplisme dans la manière d'approcher les solutions! Ci-dessous un extrait:
En quoi une plus grande intégration permettrait de relancer la croissance de la Grèce et de l’Italie [...]?
Aidons le avec de la pédagogie.

vendredi 7 octobre 2011

C.Noyer: l'ultime actif sûr sera ...

Dans son discours de Tokyo, C.Noyer explique que puisque les dettes privées ne sont plus sûres, puisque les dettes souveraines ne sont plus sûres, notre ultime actif c’est…. la monnaie et donc que la vertu de la BCE sera récompensée (Ouf!). La preuve :
À mes yeux, la récente décision de la banque centrale suisse d’ancrer le franc suisse à l’euro le confirme
Un affirmation controversée, si on en juge par une opinion, Noyer Joins the Euro Peg Gaff List, dans un blog du Wall Street Journal (traduit de l'anglais):
OK, les bureaucrates de l'euro. Décrotez vous vos oreilles pour entendre ce qui suit : la suisse n'a pas ancré le franc suisse à l'euro.