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mardi 25 octobre 2011

Postjorion : Vous perdez votre temps avec cette loi de 1973

Si l’on veut faire son shopping dans blogosphère économique, il y a deux tendances ennuyantes: les thèses progressistes discutables (1) et celle, bête et méchante, des émules, version euro, de Glenn Hubbard, selon laquelle il aurait suffi de s’en tenir strictement au traité de Maastricht pour que tout aille bien. Nous avons assez traité des seconds, notamment dans notre série Eurobscurantisme. Cette fois-ci, nous nous demandons si la loi de 1973 (analysée ici par ses détracteurs) mérite la publicité qui lui est faite.

Les états-unis n’ont jamais eu une dette aussi élevée depuis l’après guerre mais n’ont aussi jamais eu de taux d’emprunts souverains aussi bas (cf ici). Autrement dit, ils ont beaucoup de marge pour emprunter, sans nécessairement engraisser les marchés (un des griefs justifiant l'abrogation de la dite loi). Or, la Fed n’a pas le droit, non plus, de prêter directement au trésor (2). Enfin, c’est la dette privée, qui a plombé le système (cf ici, c'est très édifiant), pas la dette publique (en première instance). Ce raisonnement vaut partiellement dans la zone euro (lire nos billets contenant crédit privé).

En revanche, le rôle de prêteur en dernier ressort de la BC est inscrit dans les textes, aux Etats-Unis, et ils ont un budget fédéral. Tout ce qu’il y a d’important à relever est contenu dans cette phrase. Pour en savoir plus, lire notre séries Fédéralisme.

(1) Par exemple la thèse de la cassure de 1974, chère à Maurice Allais, à qui notre blog associé a consacré une série de billets (2) Citation à fournir

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