Nous avions cru que la la crise de euro avait converti le gouverneur de la BCE à un gouvernement économique de l'euro, après l'avoir explicitement rejeté (cf le billet Discours de Dublin, en 2004). Nous découvrons qu'il n'en est rien, en tout cas pas au
sens utilisé dans ce blog.
S'il parlait d'union politique, il (nous) est révélé dans un récent article (L'Express, Septembre 2011) qu'il y voit le moyen d'appliquer rigoureusement le pacte de stabilité et de croissance:
S'il parlait d'union politique, il (nous) est révélé dans un récent article (L'Express, Septembre 2011) qu'il y voit le moyen d'appliquer rigoureusement le pacte de stabilité et de croissance:
Autrement dit, il raisonne toujours dans l'ancien schéma, et ne voit dans le (con-) fédéralisme, qu'un ultime moyen de l'imposer. C'est en dépit du bon sens, selon nous. Notons au passage la supercherie contenue dans le mot «le consensus».[La crise a] clairement révélé que la gouvernance au sein de la zone euro était absolument essentielle, faisant émerger un consensus pour avoir un renforcement extrêmement substantiel du pacte de stabilité et de croissance. [...] on peut imaginer un gouvernement confédéral avec un ministre des Finances confédéral qui pourrait assurer l'ensemble de la gouvernance au sein de la zone euro et imposer telle ou telle décision -- JC Trichet
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